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Fake News, Deepfakes et cheapfakes ont pris de l’ampleur

Les Fake News, Deepfakes , Cheapfakes et les autres montages trompeurs se répandent sur Internet, même à Maurice depuis l’année dernière.  S’ils n’inquiètent pas les rédactions pour l’instant, ils pourraient représenter un défi pour les journalistes.

Au début de l’année dernière, quelques mois avant sa mort, certaines rumeurs ou même FAKE NEWS circulent concernant le décès de l’ex-Premier ministre, Sir Anerood Jugnauth alors qu’il se portait bien. Tout après, certains FAKE ou Deepfakes ont répandu pendant confinement faisant croire que Maurice serait en ‘LOCKDOWN’ ou même il y aurait un état d’urgence. Ces messages vocal sur Whatsapp ou Messenger ont définitivement crée un genre de panic au sein de la population.

Derrière ce qu’on désigne comme « deepfakes » se cache une nouvelle façon de créer des contenus audiovisuels. Une méthode dans laquelle la part d’expertise humaine n’est plus centrée sur les talents visuels d’un créateur, mais sur sa capacité à manipuler les modèles et les langages informatiques ad hoc.

« Nou nepli koner nou mem ki vrai ou ki fausse parfois, sirtou lor facebook. Alors mo zis consulter ban medias ki mo fer confians », lance Sanjana, une internaute avertie et responsable.

Comment discerner le vrai du faux ? Comment identifier la manipulation ? Qui sont les créateurs de deepfakes ? Peuvent-ils devenir des instruments de déstabilisation, voire de désinformation ? En quelques mois, l’inquiétude gagne d’autres pays, de la Nouvelle-Zélande à la Corée du Sud, du Japon à la Russie, du Gabon à la Belgique, en passant par le Brésil, l’Inde, le Pakistan, la Grande-Bretagne ou la France.

La technologie de la blockchain pourrait être l’une des solutions. Mais là aussi, les dérives pourraient être graves et le remède pire que le mal. La technologie de la blockchain a ceci de dérangeant qu’elle semble pouvoir donner un identifiant unique à absolument tout ce qui existe. Or, cette identification de masse marquerait de fait la fin du banal, du commun, de l’anodin… et donc de l’anonymat, ce qui est serait précisément le but de la démarche.




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