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Champion d’Europe, L’Italie est passée experte en renaissances

Dimanche à Wembley, l’Italie a remporté le deuxième titre européen de son histoire, en venant à bout de l’Angleterre aux tirs au but (1-1, 3 tab à 2). Cette conclusion vient récompenser un mois exemplaire et une renaissance italienne, opérée après un énorme gadin et une Coupe du monde ratée. Question d’ADN et d’habitude.

Ce dimanche à Wembley est un condensé de ce que les champions d’Europe ont été, de Rome à Wembley, en passant par Munich. L’Italie fut avant tout une équipe cohérente. Alors oui, à l’arrivée, il n’y a pas la ligne droite de Longchamp… mais lorsque la pièce tombe toujours du bon côté, le hasard n’a plus lieu d’être invoqué.

L’histoire de cette équipe d’Italie, de Milan 2017 à Wembley 2021, c’est finalement l’histoire de la Squadra Azzurra. C’est le récit d’un pays qui a gagné quatre Coupes du monde (et désormais deux Euros) et qui, sans nul doute, est la grande nation footballistique qui connaît les bas les plus terrifiants après ses hauts les plus prestigieux. Et vice versa. L’ADN de l’Italie, c’est de se relever de tout, et surtout du pire. La Squadra Azzurra est un roller coaster émotionnel permanent.

Depuis son dernier titre mondial, remporté il y a quinze ans face à qui vous savez et déjà aux tirs au but, l’Italie a plongé tout au fond des abîmes, poussant le bouchon jusqu’à ne plus être capable de franchir une seule fois le premier tour de la Coupe du monde. Elle a aussi trouvé le moyen, dans l’intervalle, de renaître à l’Euro 2012 et de séduire en 2016. Et puis de retoucher le fond en barrage du Mondial 2018.

L’Italie est certainement aussi, des grandes nations, celle qui se nourrit le mieux de l’adversité. Ce que Leonardo Bonucci a résumé dimanche, médaille autour du cou : “C’est incroyable, quand je repense à là où on a commencé… Quand on est au fond du trou, on voit comment les grands hommes retrouvent des forces.” Les grandes équipes, surtout.




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