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En Birmanie, famine et maladies font craindre à l’ONU des “morts en masse”

Le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Birmanie a averti, mercredi 9 juin, que la faim et les maladies risquaient de provoquer des “morts en masse” après les combats dans l’est de ce pays plongé dans le chaos depuis le coup d’État militaire du 1er février. Dans l’Est birman, dans l’État Kayah proche de la frontière thaïlandaise, les combats se sont intensifiés ces dernières semaines. Des habitants ont accusé l’armée d’avoir tiré des obus d’artillerie, tombés près de villages.

Le bureau de l’ONU en Birmanie a estimé mardi qu’environ 100 000 personnes avaient été déplacées par ces nouveaux combats. Il a fait état d’un “besoin urgent” de nourriture, d’eau et d’abris alors que les restrictions aux déplacements imposées par les forces de sécurité retardent l’acheminement de l’aide indispensable.

“Les attaques brutales et indiscriminées de la junte menacent la vie de plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans l’État Kayah”, a tweeté mardi le rapporteur spécial de l’ONU Tom Andrews. “Beaucoup ont été forcés de s’enfuir dans les forêts environnantes, sans eau ou nourriture ni abri.” “Des morts en masse en raison de la famine, des maladies et des risques, à une échelle que nous n’avons pas encore connue (…), pourraient se produire dans l’État Kayah sans action immédiate.”




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