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Un projet d’accord politique dans les couloirs de la COP26

Le texte sera négocié au cours des prochains jours par les diplomates des quelque 200 pays représentés à cette conférence de l’ONU sur le Climat, qui doit s’achever vendredi. Dans ce texte, des points positifs, mais insuffisants pour limiter le réchauffement climatique + 2 degrés et si possible à + 1,5 degré d’ici à la fin du siècle, et respecter ainsi l’Accord de Paris. 

Il ne s’agit que d’un brouillon pour l’instant, mais déjà, les observateurs saluent plusieurs avancées. D’abord, le texte prévoit que les pays signataires révisent leurs engagements de réduction de gaz à effet de serre dès 2022 au lieu de 2025, 3 ans d’avance donc pour agir plus vite face à l’urgence climatique.

Au-delà de la question de la lutte contre le réchauffement, le besoin d’adaptation des pays au changement climatique qui est déjà en cours est bien relevé. Enfin, la nécessité de sortir des énergies fossiles est mentionnée pour la première fois noir sur blanc.

Un texte encore bien vague

Mais au-delà de ces maigres progrès qui prennent la forme de simples encouragements et pas d’engagements fermes et concrets, le texte reste vague sur de nombreux points, sur la question du financement nécessaire à la transformation des économies notamment. Ou sur les réparations demandées par les pays touchés par les catastrophes naturelles, aux pays pollueurs.

Quant à l’objectif d’aide de 100 milliards de dollars pour les pays en voie de développement prévue initialement en 2020, elle est toujours reportée à 2023. Le texte est donc jugé loin, très loin d’être suffisant par les analystes, pour faire de cette COP26 un succès.




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