full screen background image

COP26 à Glasgow : les enjeux d’un rendez-vous crucial pour la planète

Repoussée d’un an en raison du Covid, la 26e Conférences des parties sur le changement climatique se réunit en Écosse du 31 octobre au 12 novembre. La COP26 de Glasgow intervient six ans après la COP21 et l’Accord de Paris. Les enjeux sont confrontés à des réalités complexes dès lors qu’il faut passer des intentions à l’action. La finalité, en revanche, est d’une effrayante simplicité : assurer sans tarder la survie des prochaines générations.

Comment ? En s’efforçant de maintenir les températures mondiales au plus près d’1,5°C de réchauffement d’ici 2100. Objectif inatteignable au rythme des engagements actuels des États. Alors que le scepticisme sur un succès domine et que la pression est maximale sur les leaders politiques, la Chine vient d’annoncer, à la surprise générale, ses nouvelles contributions climat.

Un pas en avant historique, mais très décevant aux yeux des experts. La COP de Glasgow se tient au terme de trois années noires pour tous les continents : incendies gigantesques et répétés en Australie et dans l’ouest des Etats-Unis en 2019 et 2020, inondations Chine et en Europe, feux dans le bassin méditerranéen à l’été dernier (Turquie, Grèce, Algérie, Liban, Israël…), dôme de chaleur au Canada, températures proches de 50°C en Sibérie, ouragans et tempêtes successifs dans les Caraïbes et le Golfe du Mexique, nuées géantes de criquets en Afrique de l’est, cyclones au Mozambique, sécheresse extrême à Madagascar… une liste très loin d’être exhaustive.

Ces catastrophes ont un point en commun, caractéristique du réchauffement : elles sont plus fréquentes et battent des records d’intensité – pluviométrie, forces des vents, superficies brûlées, pics de chaleurs, nombre d’insectes… Le constat est également effrayant sur des échelles de temps plus longues : il a par exemple été mesuré que 14% des récifs coralliens ont disparu en dix ans (2009-2018), que la population d’insectes volants sont en chute libre en Europe depuis 30 ans, que l’Afrique perd ses forêts (90% de la forêt ivoirienne disparus depuis trente ans) ou encore que le niveau moyen de la mer est monté de 20 centimètres entre 1900 et 2018, avec un rythme accéléré depuis 2006




Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

mp3 database movie database pdf database