Le gouvernement mauricien, dans le but de renforcer sa collaboration avec Meta (Facebook) pour une réponse plus rapide et plus efficace à la désinformation, a convenu aujourd’hui d’une série d’ateliers organisés par Meta en collaboration avec le ministère des Technologies de l’information, de la Communication et de l’Innovation.
« Les objectifs sont de mieux comprendre le mécanisme de Meta et d’améliorer la connaissance des institutions multilatérales et des différentes parties prenantes, tout en sensibilisant pour une meilleure utilisation de la plateforme de réseau social », affirme le ministre des Technologies de l’information, de la communication et de l’innovation, Deepak Balgobin, lors de la cérémonie d’ouverture à l’hôtel Hennessy Park Hotel à Ebène.
Quelque 23 participants ont assisté physiquement à la table ronde tandis que d’autres ont participé virtuellement. Dans son allocution, le ministre Balgobin a souligné que cette table ronde était le premier atelier organisé par Meta et son ministère pour lutter contre diverses campagnes de désinformation et proposer une approche globale pour aider à faire face à la crise de l’information et aux fausses nouvelles sur la plate-forme de réseau social.
Il a rappelé que le système mauricien de signalement de cybercriminalité en ligne du National Computer Board a enregistré plus de 1 600 incidents liés à Facebook depuis janvier 2021 à ce jour, tandis que l’unité de cybercriminalité de la police mauricienne a enregistré 218 plaintes liées à Facebook. La prochaine série d’ateliers et de sessions d’information entre Meta et diverses parties prenantes à Maurice, a souligné le ministre, vise à : réduire la propagation de fausses nouvelles, de contenus préjudiciables et de désinformation ; réduire les discours de haine/l’incitation à la violence qui peuvent déclencher des troubles civils, des troubles sociaux et des difficultés économiques ; et montrer au gouvernement mauricien et à son peuple les mesures prises par Facebook pour lutter contre l’utilisation abusive de la plateforme. D’autres groupes comme les enfants et les adolescents, qui sont les plus actifs sur Facebook, seront également ciblés l’année prochaine, a-t-il ajouté.
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