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Webinaire : Lutter contre les fake news, une priorité

« Réseaux sociaux : Comment gagner la guerre contre les fake news », cette question centrale et d’autres ont fait l’objet d’un webinaire organisé aujourd’hui 02 février par Economic Entreprises en partenariat avec Facebook, l’un des réseaux sociaux les plus populaires dans le monde.  La réponse est moins simple qu’il n’y paraît de prime abord.

Prenant la parole Samira Sitaïl, consultante senior chez le groupe spécialisé en conseil de relations publiques Marco de Communication” (MdC) et ex-directrice de l’information de 2M a tenté de définir la notion d’origine anglaise “fake news” : il peut s’agir d’une « information trompeuse », « une rumeur », « un canular »… : « une fausse information destinée à tromper ou qui trompe sans avoir été destinée à le faire ».  

Pour elle, « la difficulté de poser une véritable définition des fake news tient lieu du fait de la multiplication des sources ».  Mohammed Haitami, PDG du Groupe Le Matin revient, quant à lui, sur les causes et les conséquences de cette pratique adoptée par des millions d’internautes non identifiés. L’enjeu est important. « Aujourd’hui, le problème n’est pas seulement lié à créer une intox mais à la partager », met en garde M. Haitami qui n’a pas manqué d’attirer l’attention sur la lutte menée par les Etats contre ce mal. « Si on parlait auparavant de guerre froide, aujourd’hui, on assiste à une guerre des fake news très complexe ».

A la question : Peut-on considérer les réseaux sociaux comme un accélérateur des fake news ? Et que fait particulièrement Facebook pour contrecarrer ce fléau ? Jocelyne Muhutu-Remy, représentante de facebook, déclare que la guerre menée est mondiale et concerne toutes les parties prenantes, confirmant, par la même occasion, que les réseaux sociaux accélèrent bien la propagation des fausses nouvelles. Pour  y faire face, « dans les deux ou trois dernières années notamment depuis l’élection présidentielle américaine de 2016, Facebook a investi des milliards de dollars pour lutter contre le phénomène de la violence, au sens large du terme, et plus de 30 000 personnes ont été recrutées pour assainir nos plateformes”.

La bataille contre la violence notamment sexuelle, contre la prolifération des discours de haine.. est presque gagnée… grâce, notamment, aux différents dispositifs techniques et d’intelligence artificielle mis en place », rassure-t-elle.

S’agissant du phénomène de la désinformation, c’est un tout autre challenge, souligne l’experte, car pour elle, il s’agit d’arbitrer et faire la différence entre l’info et l’intox, chose qui est difficile pour une ”machine”. « C’est la raison pour laquelle, nous travaillons depuis 2017 pour parvenir à des solutions fiables. Nous avons parvenu àmettre en place un programme baptisé Fact-Checking Network (IFCN). En gros, nous avons mis en place des vérificateurs d’informations externes et qui sont accrédités par un organisme international avec lequel Facebook a signé des accords”, fait savoir Mme Muhutu-Remy.

Pour rappel, ce programme de vérification des informations vise à détecter la désinformation virale et à y remédier, en particulier les canulars évidents qui ne reposent sur aucun fait. « Nos partenaires de vérification des informations donnent la priorité aux affirmations dont le caractère mensonger peut être prouvé, en particulier celles qui sont liées à un fait d’actualité ou qui sont tendance et importantes pour l’internaute moyen ».




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