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Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni frappent la Syrie

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi 13 avril à 21h heure de Washington (3h à Paris, 4h à Damas) une opération militaire contre la Syrie, avec la France et le Royaume-Uni, pour punir le régime de Bachar al-Assad qu'il accuse d'une attaque à l'arme chimique contre des civils. Emmanuel Macron et Theresa May ont ensuite annoncé l'intervention de leurs armées par communiqué. L'opération, qualifiée de « ponctuelle » n'a duré qu'une heure. Plusieurs points stratégiques ont été visés.

« Une opération conjointe est en cours avec la France et le Royaume-Uni, nous les remercions tous les deux », a déclaré Donald Trump, qui s'est exprimé en direct à la Maison Blanche. Les Etats-Unis ont lancé ce vendredi 13 avril (temps horaire de Washington) des frappes militaires, appliquant ainsi les menaces que Washington laissait planer depuis plusieurs jours. Donald Trump a dénoncé les attaques chimiques « monstrueuses » menées par le régime de Damas et a promis que l'intervention comprenant des « frappes de précision » durerait « aussi longtemps qu'il le faudrait ».

Peu de temps après la prise de parole du président américain à la Maison Blanche, Theresa May et Emmanuel Macron ont confirmé l'intervention des armées britanniques et françaises en Syrie. De Londres, la Première ministre britannique Theresa May affirme dans un communiqué qu'il n'y avait « pas d'alternative à l'usage de la force ». « Nous avons cherché tous les recours diplomatiques », ajoute-t-elle, « mais nos efforts ont été constamment déjoués ». En conséquence, Theresa May explique qu'elle a autorisé les forces armées britanniques à conduire « des frappes ciblées et coordonnées » contre les capacités militaires chimiques du régime de Bachar al-Assad, afin de « prévenir » leur usage. Elle accuse Damas d'avoir recours à des armes chimiques « contre son propre peuple », de la manière « la plus cruelle et la plus odieuse qui soit ».

A Paris, le président français a annoncé dans un communiqué que « la ligne rouge fixée par la France en mai 2017 a été franchie ». « Nous ne pouvons pas tolérer la banalisation de l'emploi d'armes chimiques ». L'Elysée précise que les frappes étaient « circonscrites aux capacités du régime syrien permettant la production et l'emploi d'armes chimiques ».

Le président français ajoute qu'il poursuivra « avec détermination dans les jours et les semaines à venir » les priorités de la France : « terminer la lutte contre Daech, permettre l’accès de l’aide humanitaire aux populations civiles, enclencher une dynamique collective pour parvenir à un règlement politique du conflit, afin que la Syrie retrouve enfin la paix, et veiller à la stabilité de la région ».

En fin de communiqué, Emmanuel Macron précise qu'un débat parlementaire va être organisé en France, comme l'exige la Constitution.

 




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