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L’ONU au chevet de la planète lors d’un sommet exceptionnel sur le climat

Le secrétaire général des Nations unies a convoqué les Etats à New York, du 21 au 23 septembre, pour leur demander d’accroître leurs efforts dans la lutte contre le dérèglement climatique. « Le dérèglement climatique est plus rapide que nous. » Depuis des mois, Antonio Guterres n’a de cesse de répéter cet avertissement. Le secrétaire général des Nations unies l’assène à chaque rendez-vous diplomatique, lors du G20 ou du G7, après chaque catastrophe, comme l’ouragan Dorian qui a ravagé les Bahamas, ou à chaque déplacement, par exemple lorsqu’il visite les petites îles du Pacifique menacées par la montée des eaux. Mais, refusant de céder à la fatalité, il assure également que « cette bataille pour nos vies, nous pouvons la gagner ».

Pour remporter ce combat contre les émissions de gaz à effet de serre, il a convié les Etats du monde entier à New York, du samedi 21 au lundi 23 septembre, pour un sommet exceptionnel sur le climat. Avec une condition : que les dirigeants arrivent avec des « plans concrets et réalistes et non pas des discours », dans le but de véritablement accélérer la décarbonation de l’économie.

L’hôte de la cérémonie, dont il maîtrise l’agenda puisqu’elle ne relève pas des négociations climatiques à proprement parler, s’est même permis d’adresser des requêtes plus spécifiques à la centaine de pays qui seront présents. Il demande aux dirigeants de s’engager à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, et à indiquer clairement qu’ils présenteront des objectifs climatiques nationaux plus ambitieux en 2020. Ce n’est pas tout. Antonio Guterres a également appelé les gouvernements à abaisser leurs rejets carbonés de 45 % d’ici à 2030, à stopper tout nouveau projet de centrale à charbon après 2020 et à mettre fin aux subventions aux énergies fossiles. Du jamais-vu pour un secrétaire général de l’ONU.




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