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L’Allemagne avance sur l’octroi de la 5G et n’exclut pas Huawei

 

L’enjeu est économique et technologique, mais aussi politique et diplomatique. L’Allemagne commence ce mardi 19 mars une vente aux enchères de plusieurs semaines pour les fréquences 5G. Le recours ou non pour leur mise en place à des équipements chinois crée la polémique.

Le lieu est sans doute l’un des plus surveillés du pays. Dans une caserne de Mayence, des experts sans téléphones portables et protégés de tout espionnage extérieur participent depuis ce matin à des enchères. Objectif : acquérir dans les semaines qui viennent les fréquences de la 5G, cette technologie au moins 100 fois plus rapides que la 4G. Elle doit permettre dans le futur d’assurer par ses performances à des véhicules sans chauffeurs de circuler, à des machines dans l’industrie de communiquer à distance ensemble ou une médecine à distance plus simple.

Les trois opérateurs de téléphonie mobile présents en Allemagne, Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica Deutschland, participent à ces enchères ainsi qu’un opérateur internet. Les enchères pourraient rapporter jusqu’à 5 milliards d’euros à l’Etat allemand. Au-delà des enjeux financiers et technologiques, cette procédure a donné lieu à des débats politiques sur l’utilisation ou non pour ces fréquences 5G d’équipements du Chinois Huawei, leader sur le marché. Les Etats-Unis s’y opposent, craignant les risques d’espionnage.

L’ambassadeur américain en Allemagne a menacé Berlin de ne plus fournir à l’avenir d’informations confidentielles à son partenaire si les équipements Huawei devaient être utilisés. Plutôt qu’une exclusion pure et simple de la société chinoise, l’Allemagne veut plutôt adopter un catalogue de mesures pour éviter les risques d’espionnage.




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